La clairière de l'attaque aux gobelins

(suite de : dragon noir et faucon blanc)

Quand le dragon noir de posa, Zirria se dépêcha de mettre pied sur la terre ferme. Une courte sensation de nausée la prit. N’était-ce que cela, l’aventure? Toutes ces belles promesses qu’elle s’était faites, quand elle s’imaginait de sauver de chez elle… N’était-ce que des illusions, des chimères? Un début de regret se pointa dans son cœur. Non, se dit-elle ensuite. Elle avait un rêve, ce n’était surtout pas le moment de se laisser abattre. Ils allaient s’en sortir.
Avec l’aide de Dreyan, elle descendit précautionneusement le corps inconscient d’Elkirien, les images de la batailles se déroulant encore sous son crâne.

-Et… Et l’autre dragonnier, euh… Eralanth ? Il… est tombé , dit-elle la voix étranglée.

En disant cela, Zirria tentait désespérément de se rappeler une formule de guérison.

L'elfe gravement blessé , saisi sa harpe et frotta doucement les cordes.

Tahan le chant de la régénération...

Blessé,
Mutilé,
Un guerrier gît,
Meurtri.
Il appelle,
interpelle,
Un homme,
qui en somme ,
peut soigner,
Ou régénérer.

Les os de l'elfe se ressoudèrent et la blessures à son flanc se referma doucement . Il s'affaissa sur un tronc d'arbre épuisé.

Dreyan descendit d'Yrkshys et pris un air dépité.
-Oh non et l'autre qui sévanouit alors qu'il aurais pu soigner Elkirien!
Bon, il faut le réveiller.

L'elfe s'approcha d'Eralanth et lui colla une grande paire de claque, ce dernier ne bougea pas .
-Puisqu'il nous abandonne, je vais essayer de le remplacer. Mais sans la harpe , je ne connais pas le chant. Zirria, peut tu aller me chercher de la Niaraëll ? Pendant ce temps je vais préparer le reste.

Dreyan commenca a déchirer les vétements du blessé et fabriqua un bandage. Il mit ensuite de l'au à bouillir.

-Ah oui et il me faudrait aussi du Cédron. Je vais essayer de contenir l'hémorragie.

Pendant ce temps Dreyan s'adressa à son dragon.
*-Merci Yrkshys. peux tu m'avertir si tu vois d'autres dragonniers?
-Sans problemes mais je ne vais pas m'anvoler cela reviendrait a leur envoyer un message les invitants a venir nous capturer.
-Merci beaucoup.*

Eralanth leva la tête et cracha de la bile et du sang. Il essaya de se lever mais n'y parvint qu'après une demi-douzaine de tentatives. S'approchant en titubant d'Elkirien il sortit de sa gibecière un petit onguent et l'appliqua consciencieusement sur les blessures de l'elfe. Puis il tomba à genoux. Sa vision se troubla et ses sens s'engourdir. Il était épuisé. Avoir jouer deux chant magique dans la même journée l'avait obligé à faire des efforts surnaturels. Il s'adressa à dreyan.

-Allons le porter dans une petite maison en ruines et cachons nous pour ne pas attirez d'éventuel dragonnier. Aussi n'allumez aucun feu et il faut que quelqu'un aille devant en éclaireur pour repérer les éventuelles soldats à pied envoyer à nos trousses.

-Euh, oui, oui! J'y vais!

Mais avant que Zirria n'aie pu faire plus que quelques pas en direction de la forêt, elle vit Elaranth visiblement épuisé se charger de la guérison d'Elkirien. Elle suposa qu'il n'y avait rien d'autre à faire que d'attendre des résultats de l'ongent du dragonnier.
-J'irai en chercher quand nous serons installés.

Elle aida Elaranth à se remettre sur pied avec toutes les misères du monde, et du coin de l'oeil, elle appercut une petite chaumière de pierre. C'était presque un des seuls bâtimments qui n'avait pas été incendié. Une partie su mur de gauche avait été démolie, mais elle offrait un abri assez sûr.

-Là, je crois que c'est une bonne cachette! , lanca-t-elle aux autres.

En soutenant tant bien que mal le dragonnier affaibli, elle entra par une ouverture, ce qui restait de l'ancienne porte de la maison. Et là, une vision lugubre s'offrit à elle. Tout avait été saccagé avec une sauvagerie incroyable. Des cendres ici et là laissaient supposer que les gobelins avait incentié l'intérieur de la demeure. Par contre, quelques objets avaient été épargniés du feu. On ressentait encore la violence qui imprégnait l'endroit et on entendait encore les cris des mourrants.

La bouche entrouvetre, Zirria contempla ce sinistre décor en se demandant si elle voulait toujours entrer...

Dreyan regarda Elkirien , regarda la distance j'usqu'à l'abri...et soupira:
-Il va falloir le transporter puisqu'il n'a pas l'air de vouloir se réveiller.
L'elfe prit l'autre et le mit sur ses épaules délicatement pour le déplacer sans heurts . Arrivé dans le reste de la masure, il déposa Elkirien dans un coin et entreprit de réunir du bois pour allumer un feu.
-Zirria, après j'aimerai que tu vienne avec moi , j'aimerai te montrer les différentes qualités des plantes de la région, notamment le bois deZelra qui est un execellent combustible qui dégage une odeur régénératrice et apaisante pour l'esprit.

Avec son épée, Dreyan commença à couper des branchages pour faire une couche aux bléssés.
-Peux tu entrelacer ces branches de manière à en faire un support confortable pour les deux autres...Et pour toi aussi si tu veux.

Sans rien dire, Zirria entreprit de tresser le début de quatre couchette avec de solides branches entrecroisées. Elle était habile; quelques fois, pour s’amurer, elle en avait construite de semblables quand elle passait ses journées à rêvasser dans la forêt…
Comment faire tenir ces branches qui refusaient de plier? Il aurait fallu des racines de sapins pour les attacher… Elle trouva quand même le moyen de les faire tenir avec un peu d’ingénierie.

Le regard de ses yeux pâles firent le tour le la pièce. Il faisait tout noir, ou presque, mais comme tous les Elfes, elle n’avait aucune difficulté à voir dans la noirceur. (HRP : C’est la nuit, non?) Un rayon argenté de lune s’étalait sur le sol couvert de milles morceaux de trucs brisés. Elkirien était toujours inconscient, et respirait par saccades douloureuses. Elle le regarda, désolée.

Après quelques instants d’un silence qui lui sembla très oppressant, entrecoupé seulement des bruits secs de l’épée de Dreyan quand il l’abattait sur les branches, elle eut plus ou moins fini son oeuvre. Elle regarda les trois squelettes de couches. Il ne manquait plus que des heubes séches, ou des feuilles pour les remplis, les rendant ainsi beaucoup plus confortable.

-Mais… , dit-elle d’une petite voix inquiète, tout en étant à son ouvrage, ils ne verront pas la fumée?

Elle se leva.

Dreyan répondit sans se détourner de sa tache:
-Yrkshys absorbera la fumée en plus de la faire disparaitre, cela lui fera du bien aux poumons. Pas vrai mon Grand?
-Grmmf.

Dreyan regarda le tas de bois qu'il avais amassé pour le feu, le placa au milieu de l'abri et l'alluma avec son briquet.
-Volia maintenant ils ne risqueront pas de mourrir de froid. Mais il faudra en remettre régulièrement, et bravo pour les couches. Je vais en chercher ainsi que des herbes pour remplir ma besace. Tu veux venir? Pendant ce temps Yrkshys veillera sur eux.

Dreyan commença à s'enfoncer dans les fourrés en scrutant le sol et les arbres.
Pendant ce temps le grand dragon noir s'était approché du feu et avait à moitié fermé les yeux , somnolent.

-J'arrive.

Elle jeta un dernier coup d'oeil aux blessés .

-Nous reviendrons bientôt, Elaranth. dit-elle inquiète, incertaine s'il était éveillé ou inconscient.

D'un pas léger, Zirria sautilla à travers les décombre de l'ancienne maison et alla retrouver le dragonnier. Elle avait aussi remarqué que le temps s'était considérablement rafréchit. Elle frissona quand ils s'enfoncèrent dans l'épais bois. Elle conaissait bien la forêt, mais en cette nuit, elle la trouvait lugubre. Les deux Elfes ne fesaient presque aucun bruits, même en marchant sur tantôt le tapis de feuilles mortes, tantôt l'épaisse couche d'aiguilles rouges de pins centenaires sur le sol. Aucunes oreilles humaines n'auraient pu les entendre. Pourtant, il semblait à la jeune fille nerveuse que le monde entier entendait l'écho de leurs pas.
Quelques instant après, ils arrivèrent au bord d'un splendide ruisseau argenté. Le son joyeux des clapotits la rassura. Zirria n'était pas herboriste, mais il lui sembla que c'était un endroit propice à la croissance de multiples espèces de plantes.
Malgré la beauté du lieu, les milliers de sons de la forêt raviva son angoisse. Les grincements des arbres, le frémissement des feuilles et le buissement des buissons lui fit penser à de dizaines de chuchotements ennemis...

Dreyan s'arrêta au bords du ruisseau et profita du calme qui y régnait. Puis, regardant autour de lui , il commença à apprendre le nom des différentes plantes qui poussaient à cet endroit.
Il s'arrêta sur une sorte de lichen qui grimpait le long d'un arbre.
- Voila du Cédron ; cette plante as des pouvoirs cicatrisants. Mais il est difficile de la récolter car il ne faut pas détruire les petites racines qui la retiennent au tronc car ce sont elles qui sont la partie la plus efficace.

Sur ces mots, Dreyan se mit en récolter grace à son couteau.
*-Rien à signaler Yrkshys?
- Si ce soir il y aura du lapin au menu, le coin en regorge.*

Dreyan fit signe à Zirria de le suivre
-Il va falloir rentrer, la nuit commence à tomber. Yrkshys te réserve une surprise, il n'y aura pas que de la verdure ce soir.

Ils rentrèrent sans laisser de trace de leur passage si ce n'est une légère trace ,qui ne tardera pas à disparaitre, à l'emplacement ou poussait le Cédron.
La clairière retrouva son calme. Le ruisseau coulait en chantant doucement, le feuillage bruissait dans le vent et des poussières volaient dans les rayons du soleil couchant.
Un buisson s'agita.

Zirria avait écouté attentivement, contrairement à son habitude, les enseignements du dragonnier, et tout noté dans sa mémoire. Mais elle ne fut pas fâchée quand ils prirent le chemin du retour. Elle espérait de tout cœur que l'état des blessés ne s'était pas aggravé. Et l'idée de manger du gibier frais rôti la fit saliver. Elle n'en mangeait quasiment jamais avec son grand-père, qui ne cessait de lui répéter qu'il ne fallait pas tuer d'autre êtres vivants pour s'en nourrir. Mais c'était plus fort qu'elle, elle aimait ça.

Avant de se risquer dans la clairière, ils regardèrent par prudence si la voix était libre. Apparemment oui, elle l'était. Elle réfléchit quelques temps en entrant dans la maison en ruine. Combien de temps allaient-ils se cacher là? Elle se le demandait. Elle se demandait aussi si elle pourrait un jour retourner dans la ville. Elle était horrifiée à l'idée que ses parents apprennent ce qu'elle avait fait. Bien sûr, elle n'avait pas fait grand-chose, et elle jugea que toutes ces actions avaient été faites pour le mieux. Mais tout de même... Elle secoua la tête, et se força à se changer les idées en aidant Dreyan à appliquer les diverses plantes sur les blessures, sous ses indications. Mais tout à coup, une question lui vint en tête.

-Dreyan... Est-ce qu'il y a encore des gobelins, ici?

A la mention du mot "gobelin", Dreyan se renfrogna .
-Non ces laches ont déserté le coin depuis belle lurette et heureusement pour eux. Mais si tu veux tout savoir je compte les retrouver des que les deux autres seront en état. En attendant ce moment profitons de ce lapin si gentiment chassé par Yrkshys.

Dreyan sourit à l'idée qu'il avait fallut rappeler au dragon qu'il leur en fallait un à eux aussi.
Après avoir dégusté le gibier, et constaté que l'état des blessés ne s'était pas aggravé mais au contraire amélioré, l'elfe déclara qu'il se faisait tard et que Zirria ferait bien de se coucher.
-Je vais veiller au début, prévint il, à priori il n'y a aucun risque que nous soyons repérés mais mieux vaut être prudent.

-Si tu veux, je peux te réchauffer, proposa Yrkshys, les nuits sont fraiches ces temps ci.

Sur ce, Dreyan monta sur le toit de la maison et s'accroupit, tourné vers le nord et observa le ciel.
*-les étoiles sont toujours aussi belles... et surtout, là bas, juste au dessus des montagnes, Zalaraé...*

Zirria, qui frissonnait, accueillit l’idée du dragon avec joie.
-Oh, oui. J’aimerais beaucoup!
Elle se plaça près de la grande bête sombre et se roula en boule dans sa couchette qu’elle avait elle-même fabriquée.

-Oh, et merci beaucoup pour le repas, mon joli dragon, Yrkshys. dit-elle avec le sourire.

Elle soupira de bonheur, malgré leur situation, heureuse d’être libre et de pouvoir quand-même dormir en paix. Elle se sentait en sécurité avec ces dragonniers et leurs fantastiques montures. Elle se demandait ou se trouvait le dragon d’Elaranth. Il ne devait pas être loin, dehors. Zirria l’appela mentalement et lui demanda s’il voulait les rejoindre. Elle voulut dormir, mais elle n’arrivait pas à trouver le sommeil malgré l’heur avancé de la nuit. Il était vrai que les Elfes n’avaient jamais beaucoup à dormir. Elle releva la tête et l’accota sur sa main.

-Quel est ton histoire, mon dragon? Comment t’es-tu retrouvé ici?

Yrkshys raconta son histoire à Zirria, puis, ils s'endormirent

Au petit matin, Dreyan sauta au bas de la maison. Il s'approcha d'Eralanth .
-Debout, le soleil est déja levé, il faut se préparer à y aller.

Il s'occupa de réveiller les autres membres de l'équipée.
-Il va falloir repartir le plus vite possible. Si nous restons ici aujourd'hui, les gardes nous retrouverons à coup sur. Rassemblez vos affaires le plus vite possible. Il faudra nous répartir sur les dragons selon notre poids. La plus légère avec le plus lourds et les deux intermédiaires ensembles. Zirria, tu vas monter avec moi sur Yrkshys, tu pourra parler avec lui si tu veux. Nous nous dirigerons vers les montagnes où nous trouverons un refuge sûr .

L'elfe s'excusa de leur infliger un réveil aussi brutal et peu courtois, mais il fallait faire vite.
Les deux dragons s'envolèrent vèrs les montagnes , rasant un océan de feuilles.

*-Yrkshys, connaitrait tu un endroit on nous cacher de manière sure et où l'on pourrait soigner convenablement Elkirien?
Le dragon réfléchit puis répondit.
-Oui, Une grotte sur la face est de la troisième montagne de la première valée.
-D'accord, je te laisse nous guider.*
Dreyan s'adressa à l'autre Dragon et Demanda à Eralanth de les suivre.

Bientot, la masse majestueuse des montagnes se profila à l'horizon.
et le soleil montait dans leur dos, astre de lumière incandescante.


Hrp: écrire la suite dans les montagnes plz.