Symphonie solitaire.

D'un bleu profond, sans limite, scintillante sous le soleil, on devinait la vie qui y habitait. Tell mère Terre, elle refermait en son sein, le vie, la joie, la peur, l'insouciance, la haine, la morts, constituant a elle seul un univers dans son intégralité. Alors pouvait elle être qualifier de "belle" ? Étendue mouvante aux grés des marée, indépendante mais pourtant étroitement lier à ses frères éléments. Oui peut être qu'elle était belle au sens que les poètes donne à ce mots, lui, ne parvenait pas vraiment a la qualifier, il la voyait comme elle était, sans plus. Quelle intérêt trouve-t-on a lac d'eau un peu plus grand que les autres ? Rien, on y bois, voila tout. Mais cette eau là, on ne peut même pas la boire.

Les gouttelettes d'eau ruisselèrent contre ses écailles alors que d'un mouvement plein de grâce et de puissance, il hissait hors de l'eau. Ses yeux rouges, aussi profonds que l'océan diffusai une douce lumière invisible dans la lumière du jour. Ses griffe entaillèrent la roche dans un crissement, encore un effort et il s'arracha avec aisance a l'entité millénaire. Il s'ébroua, et dans un frisson, ses écailles arborèrent une teinte sanglante. Le dragon rouge, se hissa sur le promontoire rocheux et s'y pelotonna, comme un dragonneau attendant sa mère. Ses yeux vermeille contemplèrent encore un instants lamer avant de se refermer. Quand il rouvris les yeux, il ne gardait plus q'un souvenir confus du combat qui l'avait opposé au monstre marin. L'animal lui avait opposé une résistance désordonnée, visiblement dénuée d'une quelconque intelligence, et on appelait ça un dragon…

Il baillât, s'étira, et se redressa, il était non loin de la côte. Sur un doit de roche, planter au milieu de l'océan. Il fallait avouer qu'on avait une très bonne vue. Il inscrivit cet endroit dans sa mémoire pour un voyage future, à travers les mondes. C'était, à son avis, un bon endroit pour atterrir. Il y serrai tranquille.

Il étendis les ailles et s'envola, rejoignant la plage, tournoyant dans le ciel profitant des courant ascendant pour voler sans effort. Il avait tout son temps et aucune envie de se presser. Il survolant groupe de dragon sans les voir, ils n'avaient aucun intérêt. Il atterrir sur la plage, laissant ses empreintes dans le sable humide. Des empreintes de dragon. La brise marine fit voletée la mèche noir mêlée a sa crinière sanglante. Il appartenait a la race des dragons chromatique, il était née rouge, quelque par sur ses terres, il était solitaire, il s'appelait Ra'naël. La cicatrise qui lui striait toute la partie gauche de la tête avait été causée par le dragon qui lui avait prit sa compagne. Suite a sa défaite face a l'autre dragon, il était devenu distant, froid, mélancolique. Il errait sans but à travers les mondes, sans attaches.

Voila le destin qu'il c'était fixé en se posant sur cette plage. Il ce savait voyageur invétéré, toujours en quête de nouveau paysage. De nouvelle sensation. Depuis la perte de sa compagne, il avait prit goût au jeu dangereux espérant secrètement que sa vie ce finirai pas là. Mais il n'avait encore jamais perdue la vie dans ses paries. Douer d'un humour très limiter, il était mesuré dans ses propos, même si parfois une lueur de fantaisie venait a poindre dans sont regard. Le dragon rouge, étira ses ailles et entreprit de marcher pour détendre ses muscle de la petite baignage qu'il venait d'effectuer.

Du dragon noir et yeux rouge, de la créature marine qu'il avait affronter et vaincu, il n'y avait plus trace. Il était Ra'naël.

Ra'naël… un dragon, qui a défaut d'être joviale savait se monter bon camarade. Pas forcément très mature, malgré son age, toujours prés a accepter les défis les plus fous sans réfléchir. Torturer par le souvenir de sa famille volée par un autre. Il savait ne pas être le seul dragon dans se cas, mais il n'avait tout simplement pas le courage de fonder un autre foyer, ou de partir en croisade pour récupérée sa compagne.

Ra'naël était un lâche doubler d'un imbécile, incapable d'assumer ses actes, incapable de choisir. Non… il ne pouvait pas être Ra'naël…

Le dragon se figea un instant. Alors qui ? Un grondement sourd, répondit à sa question. Qu'importe ! Il était capable d'improviser non ? Il verrait s'il se retrouvait au pied du mur.

A en confondre leur identité, les innombrables vaguelettes de l’océan reflétait intensément, comme un miroir brisé, le bleu du ciel et le saurien doré, volant en rase motte et laissant tremper ses pattes précieuses sur la surface liquide, formant ainsi de nouvelles bosses et cavités irrégulières luisantes.
Le dragon topaze se trouvait sur les plages depuis longtemps maintenant et prenait un temps mérité pour se reposer. Les journées s’étaient écoulées depuis son départ du désert devenu tombeau des siens, et son périple dans les terres arides fut éprouvant, mais il en était ressortit indemne et avait recouvré ses forces, la nourriture et la vie coulant à foison dans les étendues d’eau, son élément.
Seul les petits cris des mouettes et les battements d’ailes du dragon perturbaient le silence qui lui procurait un bien fou, un apaisement que peu de personnes auraient pu lui donner, hormis sa mère et El’zi, le petit dragon d’argent qui l’avait si bien aidé lors de son errance sur les dunes. Tout en continuant son chemin au-dessus de la mer, éclairée de mille feux par le soleil à son Zénith, il laissa une pensé pour le dragonneau et sa mère, ainsi qu’à Arya et Yawë qui l’avaient tous deux guéri de sa blessure sur le poitrail.

Lors de sa promenade sur la surface marine, le doré sentit tout à coup la présence de d’autres de ses semblables. Ils devaient être seulement à quelque verge d’ici, au point où leur aura émanait. Mais le dragon avait beau tordre et retordre son cou pour tenter, ne serait-ce que, d’apercevoir une queue, des cornes, où d’autres attributs corporels de sa race, il ne voyait toujours rien.

*Déplaçons nous alors.* se dit-il intérieurement.

Le décollage puissant du reptile, laissant une gerbe d’eau et de mousse, permit à Kinaïe de prendre de la hauteur et de s’envoler à tire-d’aile vers la source des radiations. Plus son vol se prolongeait et plus l’atmosphère immatérielle qui se dégageait des dragons devenait forte et précise.

C’est alors qu’il distingua deux sauriens cracheurs de feu, l’un aux écailles rouges et l’autre bleutées, dont les pensées et le cœur avaient l’air d’être empli de joie. Kinaïe en était devenu envieux. Cela faisait longtemps qu’il n’avait éprouvé pareil sentiment.
Tout en fixant de ses yeux pourpres ses congénères en position du « St-Esprit », à la manière du faucon avec sa proie, le dragon jaloux observa que les autres reptiles s’étaient mi à chahuter. Et allé que je te pousse, et allé je te saute dessus. Il déduisit alors que l’âge des tapageurs devait être proche du sien et son désir de se joindre à leur barouf s’en trouvait accrue.
Mais comment les aborder sans les déranger pour autant ?

*Au diable les questions!*

Le doré avait une envie folle de fanfaronner et il le faisait bien. Il prit de la hauteur, et arrivé au niveau des nuages et à bonne distance des chahuteurs, le temps, tout comme le dragon d’or, suspendit son vol. Son corps dessinant un arc, lui permettait maintenant de faire un plongeon magistral non loin des ses cibles enjouées, à l’eau à cet instant.

*C’est parti !*

Sa chute avait à peine commencée que l’adrénaline se faisait déjà sentir et qu’il fut obligé de plus ou moins ralentir pour redéfinir sa trajectoire. Enfin, arrivé à une centaine de pieds au-dessus de la surface de la mer, il replia à moitié ses ailes et fit son piqué d’exception à la façon du faucon pèlerin. Sa célérité était telle que l’on pouvait l’apparenter à une flèche d’or, une comète descendue du ciel pour faire le plus beau de tous les souhaits. Il transperça finalement la surface aqueuse avec panache, en un grand *splach* produisant une infini quantité d’écume et des éclaboussures en abondance. Son corps forma une courbe pour ne pas toucher le fond, et il remonta à la surface de façon à ce que seules ses épines dorsales puissent être vues. Il se mouvait maintenant avec la même force et agilité du crocodile, au côté du dragon rouge et du dragon saphir.

*Puis-je me joindre à votre chamaillerie ?* déclara-t-il aux dragons, avec une certaine forme de timidité.

Kinaïe eu encore du mal à masquer sa tristesse et sa gène, mais mit tout en œuvre dans son esprit pour qu’on ne le ressente pas.

Le dragon, attendant une quelconque réponse, s’aperçu tardivement de l’assaut du rouge qui fonçait sur lui. Le saurus doré ne savait que faire, quoi répondre à l’adresse de son assaillant et resta donc cloué sur place.

*Mais qu’est-ce que … ?*

*Bam*. Le reptile rouge l’emplafonna sur le torse, à l’endroit même où se trouvait sa cicatrice. Le topaze émit un grognement de douleur en retour, sachant maintenant que sa blessure restait encore sensible et qu’un combat sans réfléchir au corps à corps ne serait point raisonnable. Le choc violent lui permit néanmoins de gagner un retour sous la surface aqueuse où il pourrait établir une stratégie en utilisant … la ruse. Kinaïe secoua la tête dans le but de reprendre connaissance, parmi les innombrables bulles d’air remontant à la surface. Mais il n’eu le temps de penser à quoi que se soit, et à peine avait-il fait son retour dans les profondeurs qu’une connexion entre son esprit et celui du dragon rouge survenu.

*Moi c'est Ra'naël! *

Dans les airs, le dragon aux reflets semblable à ceux du rubis continua, *Et tu n'a pas le chois! Maintenant que tu es là! Tu participe.*

…

*Sus à Sarhis!*, dit-il jovialement.

Sarhis ! La jeune créature aux écailles d’or assimila ce nom de suite à son semblable azuré qu’il avait vu coulé.

*Ra’naël, Sarhis ! … Très bien ! Eh bas je vais vous montrer ce qu’un … Non d’un calamar géant !*

Décidément, Kinaïe n’avait le temps pour rien. Le dragon des cavernes s’était déjà cramponner sur son dos et lui faisait … des guilis !

*Ah ! Nan nan nan, pas ça !*

Eh oui. Kinaïe est un dragon que l’on peut qualifier … comment dire … de très chatouilleux pour ne pas dire autre chose. Il se tortillait dans tout les sens pour échapper à l’emprise du bleu, mais ce bougre tenait sacrement bon !
Le doré riait aux éclats.

*Le bonheur retrouvé.* admit-t-il.

Il repensa rapidement à son frère et sa sœur et leurs chamailleries mais quitta vivement ce songe, sachant qu’il pouvait tourner rapidement au cauchemar, pour s’orienter vers le présent.

Tout ce passa si vite ! Tout d’abord, Ra’naël, revenant parmi eux, se prit une gerbe d’eau provenant des naseaux de son cavalier.

* Moi je me nomme Sarhis !*, chantonna le saurien bleu.

Kinaïe était devenu furieux, mais extrêmement enjoué, il déclara avec un soupçon de colère et de malice :

*Eh bien si vous le prenez comme ça, je vais vous montrer de quel bois j’me chauffe !*

Et c’est alors que le dragon essaya d’attirer son frère saphir vers le fond, gesticulant avec de plus en plus de force lorsqu’il gagnait du terrain. Il allait devoir mettre en pratique son don pour la nage et sa respiration aquatique pour arriver à leur renvoyer l’appareil.

Enfin, Kinaïe sentit l’emprise du caverneux diminuer et en profita pour échapper aux griffes infernales de ce dernier.

*C’est partit !*

La flèche d’or filait déjà vers la surface lumineuse pour virevolter au côté de Ra’naël et replonger en un torrent de mousse blanche et d’eau salé qui éclaboussèrent de plein fouet le dragon rouge. Mais il ne fit guère attention à lui et reporta vite son attention sur le saphir jadis cavalier. Il nagea vers celui-ci en se mouvant avec aisance, et avec sa célérité « légendaire », il enroula sa queue autour de sa taille pour la déployer presque aussi tôt, faisant ainsi tournoyer Sarhis sur lui-même.

*De quoi te donner le tournis !*

On pouvait maintenant sentir le ton amusé de Kinaïe et ses ricanements explicites. Il avait atteint son but, l’oublie presque total de ses douleurs passées qui se noyaient sous une avalanche de joie.
Le dragon doré garda malgré tout une position défensive. Une quelconque vengeance pouvait toujours survenir. Mais la possibilité de faire plus ample connaissance avec ses nouveaux compagnons lui traversa aussi la tête.

Kinaïe était au paradis, les sentiments, les sensations du plaisir, du jeu qu’il avait perdu étaient retrouvés. Il ne pouvait s’empêcher de ne penser à rien d’autre que l’instant présent, il n’était pas enfermé sur le même, Ô non, pour sûr. Mais l’acharnement qu’il y mettait laissait dire que rien ne pourrait le déranger désormais, rien d’autres ne contait plus. Il vivait, il était fier, enjoué… heureux. Un sentiment de plénitude l’envahit, le rendant sûr de lui, lui redonnant de la force.

*Rien ne pourra changer ça maintenant, je ne laisserais rien détruire ce que j’ai réussi à regagner… ce serais trop dur.* garda-t-il pour lui-même.

Et pourtant si… le destin allait s’en mêler une nouvelle fois.

*On a de la visite!*

Ra’Naël qui les avait quitté essayait maintenant de reprendre contact avec lui, le prévenant de quelque chose. Mais le dragon doré n’était pas très réceptif. La volonté qu’il mettait pour ne penser qu’au chahut l’en empêchait. Il était comme enfermé dans une bulle qui, croyait-il, le protégeait de tout, mais il faisait fausse route. Ce n’est qu’à l’apparition, aussi brutale qu’imprévisible de la créature dont devait parler le rouge qu’il revint à la réalité.

*Elle est gigantesque… !* furent ses premiers mots qui témoignèrent de sa surprise autant que sa peur. Mais de quoi était-il préoccupé ? De se faire déchiqueter par les mâchoires puissantes du nouveau venu, ou de la perte de ses nouveaux compagnons ? Le topaze ne savait plus ce qu’il devait faire. Il se sentait paniqué par l’approche du prédateur et de son envie irrésistible de nourriture. Il le distinguait nettement maintenant, une silhouette sombre se mouvant avec l’allure d’un serpent aquatique, ses écailles reflétant la lumière en un halo bleuté.

*Léviathan ?!*

Il se souvenait en avoir vu avec son père lorsqu’ils se promenaient ensemble dans les fonds marin. Mais ils étaient d’une taille bien moindre, et la bête qui allait les assaillir était titanesque.
Soudain l’attaque survint. En un éclair, Kinaïe s’écarta de la trajectoire du serpent marin qui sauta au-dessus de la surface où se trouvait maintenant Sarhis et Ra’Naël.
Le jeune saurien, sous l’eau, distinguait avec difficulté les actions des dragons et il ne put éviter le coup que lui asséna la créature longiligne lors de sa retombée.
Projeté dans les bas fonds en un million de bulles luisantes, il se cogna contre un roché pour tomber dans les vapes. Le saurus ne discernait plus rien, juste des taches d’ombre allant de ci de là avec rapidité sur un fond brillant comme le soleil. Ce qui se passait ? Il n’en savait rien, mais les flashs de l’attaque dans le désert prenant place dans son esprit l’incitèrent à se ressaisir. Il n’avait pu sauver sa famille, il les sauverait eux, peut-être arrivera-t-il ainsi à se pardonner. Dans un grognement sourd il se maintenu sur ses deux pattes arrière scrutant les alentours et dénicha son prédateur, mais nul trace de ses deux semblables auxquels il avait coupé toute liaison. L’attendaient-ils à l’air libre ? Dans le doute, Kinaïe opta pour se débarrasser du Léviathan. Il ne tenterait rien au corps à corps, mais la vision des rochers non loin de là, lui firent penser à une idée.

*Il est surement aussi bête que sa taille.* dit-il en un rictus froid.

Kinaïe fléchit ses pattes arrières, ses longues griffes s’agrippant avec fermeté à la surface couvert de coraux, et mordit l’un de ses membres antérieurs, ne laissant pénétrer ses crocs dans sa chair que pour laisser s’échapper une effluve de sang, tout en faisant face à la créature marine dans un regard de défit… et plein de haine. L’odeur du liquide pourpre n’allait pas tarder à attirer le serpent, odeur qui allait aussi bien exciter le reptile aquatique qu’elle était entrain de le faire pour Kinaïe dont le coeur battait alors puissamment, lui qui était habitué à être le prédateur et non la proie. Ce premier en effet se mit à le poursuivre de suite, mais Kinaïe était près et banda ses muscles, alors saillant, pour s’expulser en un nuage de sable, droit ver les pierres abrupts. Le reptile doré allait de plus en plus vite à chaque empan gagné, mais le Léviathan gagnait du terrain tout en suivant le fluide rougeâtre sortant de la patte de Kinaïe. Lorsque le serpent aquatique fut à quelque pouce à peine, le dragon topaze se mit à zigzaguer, s’en trop se détacher de sa trajectoire, pour esquiver les mâchoires terribles du prédateur tout en fouettant la tête de ce dernier de sa queue hérissée d’épine.
Il était tout proche maintenant, très proche…

*Maintenant !*

Le Topaze se redressa d’un coup, son abdomen éraflant à peine la surface rocheuse, et filait maintenant ver les hauteurs, vers la surface, vers l’air, vers les cieux. Il ne savait si le dragon marin avait percuté de plein fouet la roche ou si il avait pu exécuter la même manœuvre que lui, mais il ne s’en souciait guère. Ce qui contait maintenant, c’était s’échapper avec Ra’Naël le rouge et Sarhis le saphir.

Ils ne doutait de rien…vraiment de rien! Le regard de Tak'Naël allait et venait entre les jeune dragons,et les flots dansant. Le monstre marin ne donnait plus signe de vie, pourtant il était peu probable que la feinte enfantine du topaze l'ai réellement terrasser pourtant…

Toute cette histoire, commençait a l'agacer! Et puis l'arrivée du dragon au écaille scintillante aussi insouciant que les autres n'améliorait en rien son humeur orageuse. Il avait espéré un combat, un véritable affrontement, une mise a mort! Mais non! Et en plus il se récoltait un gamin de plus! Et puis…et puis quelque chose n'allait pas!

Tout a l'heure, Elle avait tirée sur le lien et maintenant il ne ressentait plus rien, pas même l'écho loin tait de ses pensées…il ne savait pas sec il devait en penser. Et a vrais dire il ne voulait pas y penser! Mais il avait fait un serment! Et il devait le tenir! Et puis il y avait quelque chose d'anormale, il ne ressentait pas nom plus toute les autre présence, il en manquait au moins une mais il n'aurait su dire la quelle. Que c'était il passé? S'il Lui était arriver quoi que se soit, il ne se le pardonnerai jamais! Jamais! Il avait prêter serment! Et c'était la dernière chose qui le rattachait encore a son passé la dernière chose qui faisait de lui Takanaël, membre du clan de la lune…

Le dragon souffla un nuage de fumée,et voyant que ses deux compagnon était occuper décida d'agir. Les abandonnant a leur nouveau camarade de jeu, qui comme eux, n'hésitait a lui labouré l'esprit de ses crie. Alors s'il partait, il ne leur manquerai sûrement pas!

D'un rapide coup d'aile il prit de la hauteur, faisant joué ses muscles. Il fut parcourut d'un frisson et de Ra'naël, il laissa sa forme naturelle reprend le dessus. Celle d'un dragon noir au yeux rubis.

Il tendis son esprit vers les trois dragons, laissant son esprit les frôler s'arrangeant pour être sur qu'ils l'entende.

* Je vous laisse! j'ai a faire! Bon jeu et…bon cache-cache!*

L'ironie était presque palpable, alors qu'il écartait les ailles et prenait son souffle avant de disparaître. Ne leurs laissant pas le temps de réagir et ne leur abandonnant comme carte de visite que l'image d'une immense ville appartenant a un autre monde.

Il se téléporta, juste avant que l'eau de la mer se s'ouvre de nouveau sur les crocs acérés du "Léviathan" qui semblait s'être remit de sa rencontre avec la roche, a moins que ce ne soit la une nouvelle créature…

Kinaïe battait maintenant énergiquement des ailes pour rejoindre ses semblables. L’eau perlant ses écailles le faisait briller intensément sous le soleil, … comme la mer elle même.

C’était fini. La paix s’était enfin réinstaller. Mais la forte impression que son cœur était près à céder, coupait cours à toutes pensées. Ses pulsations avaient atteint un rythme incessant, dont le son créait une mélodie insupportable en accompagnant le bourdonnement sourd à l’intérieur de ses oreilles, lui rappelant ce qui venait tout juste de se passer.

*Plus jamais avec un Léviathan, plus jamais …*

Son vol pouvait être qualifié de chaotique, chaque parcelles de son corps étaient engourdis à cause de ses crispations qui l’avait eu durant sa fuite des mâchoires acérés du serpent marin. Ce n’est que lorsqu’il eu regagné ses compagnons sauriens qu’il se força à revenir à la réalité.

*Oula il t’a eut là non ? Il faudrait...*

Le jeune dragon ne comprit pas de suite son congénère des cavernes, mais les fourmiments parcourant l’une de ses pattes le rappelèrent à l’ordre. Il tourna légèrement de l’œil en voyant le liquide pourpre, qui le maintenait en vie, s’échapper de deux cavités de SON corps, en ruisselant et se mêlant aux gouttes transparentes et luisantes de l’étendue aquatique, sur ses écailles dorées. Blessure infligé pour attirer le monstre des abysses. D’habitude cela ne le dérangeait pas, mais l’excitait au plus haut point, cette vue du sang …
Après une convulsion, il émit un ricanement sonore pour tromper son malaise.

*Hé hé hé ! Non, il ne faut pas s’inquiè…*

Tout comme Sahris, il fut interrompu par un nouvel arrivant…

*Bonjour … excusez-moi mais puis-je me joindre à vous ? *

*Euh …*

Le dragon Topaze était encore hébété, mais toisa discrètement son frère volant. C’était un dragon de gemme dont la taille et le corps fin témoignait d’une grande agilité. Ce sont les écailles du dragon, qui le fascina le plus. Des diamants, presque trop transparents à son goût, mais qui formaient une robe élégante aux couleurs changeantes.

*BONJOUR, JE VOUDRAIS ME JOINDRE A VOUS, PUIS-JE ?*

*Oh oui oui bien sûr, pardonne moi, je me suis évadé.*, répondit-il précipitamment.

*Je me nomme Kinaïe, enchanté de…*

Le doré s’arrêta net et fixa du coin de son œil rougeoyant Ra'Naël. Il ne savait si ce dernier en avait conscience mais … Une forte sensation de mal être s’échappait de ce dernier. Etait-ce lui qui était responsable du sien ? Cela l’embarrassait, l’inquiétait au plus haut point même.
Il sentait son estomac se nouer.

Un épais nuage de fumée sortit des naseaux du rouge, exprimant peut-être, un mécontentement, un ennui.
*Il me prend pour qui ?*, garda-t-il pour lui, tandis que la créature écailleuse prit de la hauteur.
Puis… il y eut un changement, Kinaïe ne connaissait quelle en était la raison mais, il l’avait vu, il en était certain.

* Je vous laisse! J’ai à faire! Bon jeu et…bon cache-cache!*

Le ton du reptile était sans conviction. Le prenait-il pour un gamin ? Il avait juste envie de s’amuser, de rire, de… d’oublier. Le Topaze laissa aller son regard sur l’horizon, pensif, la mâchoire crispée. Les souvenirs refirent surfaces mais Kinaïe les repoussa de force. Il ressentait à présent une profonde noirceur qu’il masqua avec minutie. C’était du passé, et Arya, Yawë, Ysabet et … El'zi avait pris soin de lui. A son tour d’aider son prochain.

*Ra'Naël, attends… *

Trop tard. En laissant l’image d’une ville appartenant à un autre monde, il fila vers la surface aquatique et disparut avant de se faire gober par une nouvelle créature qui déchaina les flots de la mer.

*Ouf !*

Kinaïe savait ce qu’il devait faire, mais le voyage à travers les mondes ne faisait pas partis des expériences plaisantes à faire pour le dragon d’or. Et c’est avec grands regrets qu’il du faire ses adieux à ses compagnons.

*Nous nous reverrons surement, Sahris et toi dragon de diamant. Au revoir.*, dit-il avec peine.

Et sans se retourner, il s’envola vers les cieux, en rassemblant toute ses forces, et comme lui avait enseigné ses parents, se concentra sur la brève image mentale que lui avait envoyé le dragon rouge. Et enfin, il la vit, la lumière que seuls les dragons pouvaient voir lorsqu’ils se téléportaient pour un autre univers, une autre possibilité. Cette lumière le brulait, le glaçait, elle le dissocia fibres par fibres, jusqu’à l’épaisseur de cheveux, effila ces cheveux en traînées impalpables. Tout se dispersa dans la lumière. Il disparut à son tour.