champ désert, en bordure de Féeris

-Salut Maxas, ça va?, réussit péniblement à articuler Roag d’une voix faible quand il ouvrit les yeux.

Il commença un rire léger, mais c’est plutôt une quinte de toux douloureuse qui sortit de sa bouche. Il finit par cracher du sang qui souilla l’intérieur de son foulard. Il respirait difficilement, et son rythme était irrégulier. Ses doigts se crispèrent sur des feuilles mortes. Il prit conscience que le Drow avait été anéantit. Il en fut très heureux. Puis, il vit Estarah près d’eux.

-Ah, Est...Estarah. Et Narek! (tousse) Vous êtes vachement belles, ce... ce matin!

Sa vue fut en partie voilée; des larmes salées coulaient à présent le long de ses joues, dans lesquelles le soleil reflétait. Son torse était tout mouillé d’un liquide visqueux et chaud. Il sentait son souffle diminuer, et il savait qu’il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre. Il espérait que le voyage de ses amis allait bien se continuer. Cela lui paraissait si irréel. Les muscles de ses mains se détendirent. Sa respiration se ternira par un long soupir murmuré:

- Raahhhh....

Tout était devenu confus dans l'esprit d'habitude si clair du dragon de cristal. Nyant avait été capturé, mettant fin au combat, puis Roag était revenu et avait été grievement blessé par le Drow. Une autre elfe avait surgi d'on ne sais où et Maxas étais parvenu à tué le drow, mais au delà de ces quelques évènements incompréhensible, un profond sentiment de tristesse et d'horreur dominait les pensée de Hait'nir, roag était ou allait mourrir, cela ferait la deuxième fois...La mort de Minak lui revint d'un coup en mémoire, il tenta de lutter contre le désespoir qui l'envahissait, mais il manquait de force. Avant son départ il s'était préparé à tout ou presque mais jamais il n'avait dut subir le désespoir, la tristesse et par dessus tout la culpabilité...Il luttait pour garder le contrôle de ses pensées, mais il n'en avait pas le pouvoir, il revit la lame s'enfoncer dans le ventre de Roag, Minak inanimé au sol, et dans chaque cas il n'avait rien put faire. Une larme roula le long de sa joue, tomba au sol...

Il se réfugia dans la haine, il parvint à écarter le désespoir et releva la tête, une lueur rouge au fond de ses yeux transparents...
Il avança vers le corps de l'elfe noir, prit la tête entre ses crocs maintint le corps avec une patte et tira lentement jusqu'a ce qu'elle se détache, la douleur le subjugait, la rage dictait ses mouvements. Il broya la tête en quelques claquements de dents et l'avala, puis il saisit chacun des membres, les arracha de la même manières et les jeta au loin. Une fois fini, son calme revint progressivement. Recouvert de sang, il s'approcha de Roag, s'assit et se chanta. La mélopée emplie de tristesse et de peine s'élevait vers les cieux. Un cristal semblait pleurer...



HRP: Il est mort là ? et si il l'est pas tu veux qu'il meure Mlaraé ?

HRP: comme je lai écrit, Roag a fait un arrêt respiratoire. Dans le groupe, on a deux dragonniers ainsi que leurs montures. Dans le monde de Féeria, les dragonniers sont habituellement de bons magiciens.
Si vous croyez que ça ferait mieux à l'histoire qu'il meurt, c'est ok, mais si vous décidez de tenter qqch... Une tentative de sort de guérison, peut-être? ^^

... euh, pourquoi vous me regardez avec ces gros yeux là?

Apres avoir entendu la dernière réspiration de Roag, Maxas se rua vers son sac et en sortit un petite sphère noir, avec des sygles dorés d'une langue inonnue gravée dessus.
Il se mit a prononcer les mots que lui avait apprit l'érmite qui lui avait offerte, apres qu'il ait sauvé de créatures qu'il n'avait jamais vut auparavent...et qu'aucune personne en ce monde sembait connaitre...
SI cet ermite disait vrai, la sphère avait le pouoir de soigner tous les maux, ainsi que de ramener un mort a la vie, si le sang du dit mort était encore chaud.uand aux effets secondaires...Il était pret a prendre le risque pour sauver son ami, même si il ne le connaissait pas très bien, il avait l'intuition que Roag ne devai pas mourrir ainsie, et son intuition ne l'avait trompé...

Une fois ses paroles achevées, la sphère se mt a briller d'un halo doré.Maxas l'approcha de Roag, et se mit a prononcer la dernière forumule

-"Asshlanamékék! Fiatormlaé! Ountordrilama! Fiat Fiat Fiat! Mélatéum meas!"

La sphère se mit alors a graviter au dessus de Roag puiss'ouvrit, faisantapparaitre un tourbillon doré qui se déscendit sur Roag.Une fois le tourbillon términé, la sphère tomba en cendres, et une rafale de vent les dispérsa...

*Pourvu que cet érmite ai dit vrai!*


HRP// Jt'avais dit que je gardait l'effet de la sphère pour faire une ptite surprise^^ je ne pensais pas l'utiliser si tot lol

Estarah regarda la scène, impassible. Elle savait que si le sortilège n'avait aucun effet, elle devrait en utiliser un elle-même, au péril de sa propre vie car, malgré les paroles de Maxas, quelque chose lui disait que la blessure aurait difficilement pu être plus grave.
Puis, une bourrasque ébouriffa ses longs cheveux bruns. Elle s'avança vers Maxas et posa sa main sur l'épaule du jeune en lui chuchotant :

"J'ai confiance en toi..."

************

Pendant ce temps, Flehta observa Narek, la nouvelle venue. Les yeux d'or du dragon scrutait ceux semblables, de l'Elfe.
Il tenta de la découvrir mentalement mais une barrière solide fermait son esprit. Etrange puissance pour Elfe car, même Estarah n'était pas capable d'en faire autant. Malgré cette barrière, il lança quelques mots :

"Qui es-tu, Narek ?"

Roag se sentait flotter. Doucement flotter. Ou… Plutôt, il se sentait baigner dans une sorte de liquide léger d’une douce tiédeur. Son existence entière s’était résumé à cet état de flottement. D’ailleurs, rien d’autre existait. Sauf peut-être un drôle de petit bourdonnement lointain, comme un étrange échos agaçant. Mais le bourdonnement diminuait considérablement, et bientôt, il ne l’entendrait plus. Et il continuerait de flotter. Il se sentait bien, ici. Rien d’autre existait, c’était tout simple. Pas de danger, pas de préoccupations, pas d’amour, pas de tristesse, pas de joie, pas de questions qui nous préoccupe et dont les réponses ne laissent place à beaucoup d’espoir…

Et, comme le curieux bourdonnement allait s’éteindre, il explosa brusquement. Roag se sentit alors tomber, tomber encore… Il était pris d’un terrible vertige. Il tenta de crier, mais en fut incapable. Des images tournoyaient autour ne lui, en haut en en bas de lui comme une immense tornade dorée en forme de sphère dans laquelle il était prisonnier.

Il renvoya premièrement son enfance à une vitesse incroyable, mais aucun de ses souvenirs ne fut laissé de côté. Il se revit, à 12 ans, errer dans les ruelles de Féeris, loin de sa famille paisible, prenant plaisir à dérober quelques bourses. Plus tard, il s’introduisait dans des maisons pour saccager un peu l’intérieur, seulement pour rire. Il vit sa mère pleurer à chaudes larmes en comprenant que son fils était devenu.
Toute sa jeunesse défila devant ses yeux, suivie l’âge adulte. Les crimes, les meurtres, les vols et les délits s’accumulant au rythme des années, ainsi que les combats et le climat de grande violence qui lui était si familier.

Puis vint l’image d’une jeune femme. De son doux visage, sa peau lisse cuivrée et ses soyeux cheveux clairs, se sont ses magnifiques yeux gris dans lesquelles régnaient une cruauté sans pareille qui obnubilèrent l’assassin. Un rire dément sortit de ses lèvres roses, et l’image s’enflamma. Suivit une douleur intense au visage et à la poitrine de Roag. Son esprit se perdit dans un hurlement désespéré, tombant toujours dans le néant.


Sur le sol terrestre, Roag étendu par terre était prit de fortes convulsions. Sa plaie s’était miraculeusement refermée. Cela dura quelques courtes secondes, puis il poussa un cri de douleur affreux.
Subitement, il se releva d’un coup et inspira comme s’il avait été longtemps sous l’eau. Hébété et haletant, il regarda autour de lui, paniqué. Et tout aussi soudainement, il s’écroula de nouveau en lâchant des gémissements et des hurlement en se tordant comme s’il était torturé par d’invisibles bourreaux. Le long de ses joues étaient toutes mouillées par ses larmes de rage. Il voulait parler, mais en était incapable.

-AHHHHH! Je... non! Raaaahhhh!

Le pouvoir de la sphère était tout aussi bienfaisant qu’il était douloureux… pour ceux qui le méritaient. Le poids de toute une vie d’atrocités se répercutaient au complet sur sa personne, de plein fouet. Il était puni.

Estarah resta silencieuse. Une larme roula sur sa joue avant de s'écraser sur la chemise de Maxas.
Elle releva la tête et aperçut Nyant, roulé en boule près de Roag, ses yeux d'azur fixant le corps convulsionné du jeune homme.
Elle soupira.

Flehta souffla un nuage de fumée et continua de fixer Narek. Cette jeune Elfe était bien différente d'Estarah, malgré leur ressemblance physique.
Alors que les yeux du dragons s'égaraient sur les environs, un bruit le fit tresaillir. Il leva la tête et vit un jeune cerf brouter près de leur bosquet.
Il soupira, n'ayant pas le coeur à la chasse.
Il tourna sa tête vers Estarah et Maxas.
Il sentait la conscience de Hait'nir frôler la sienne, prouvant le lien avec lequel leurs dragonniers étaient liés...

La crise de l'assassin ne dura quelques minutes, comme Maxas l'avait prédit. Mais comme elle lui parurent incroyablement longues, même s'il avait été à demi inconscient! Finalement, couvert de terre et d'herbes sèches, Roag toujours par terre se rendit compte que cette insuportable douleur était en train de le quitter tranquillement. Il tenta de reprendre son souffle comme s'il venait se semer un bataillon d'orques à la course, laissant parfois échapper des courtes excalmations. Il regarda autour de lui; tous étaient là, et semblaient attendre qu'il s'en remettre. Ils semblaient aussi inquiets. Incertain, il se redressa et s'assit. Ses membres tramblaient. Il murmurait sans arrêt tout bas:

« pardon, pardon, pardon, je ne le referai plus, jamais, jamais, pardon, jamais... »

Lentement, ses esprits devinrent plus claires, et il se remémora les dernières minutes. Il cessa de trembler, mais son coeur battait à un rythme effrenné. Alors, il vit près de lui un petit tas d'écailles blanches-rosées. Il seccoua la tête, haurit, craignant d'autres hallucinations, mais reconnu Nyant. La pureté, la simplicité et la naïveté de sa jeunesse le fit enfin reprendre totalement contact avec la réalité. En déglutissant, il approcha lentement sa main vers lui et passa ses doigts gantés sur sa petite tête en tremblottant. Puis, il prit conscience des autres qui le regardaient. De peine et de misère, il se releva. Il regarda les dragons, Estarah et Maxas chacun leur tour, ne sachant pas trop quoi dire.


HRP: est-ce que Flaar préférait qu'on l'attende ou...?

hrp// je sais pas il ma trien dit e tous en cas.Mais d'apres c'quil a dit on pourrait faire suivre son erso.je préfere comme meme attendre une journée^^


Maxas aperçut Roag en train d'émmérger

-Ca va? tu nous a fait une belle frayeur!

En réalité, Maxas s'attendait a ce que ca finisse ainsi, le pire éait dérriere Rag...enfin, normalement...

HRP: En fait j'étais là, mais je voyais pas bien ce que je pouvais dire ou faire, j'attendais la fin de la crise de Roag ^^


Roag s'était relevé peu de temps après que les trois humains étaient apparus. Hait'nir se sentit profondément soulagé. Il sentit l'esprit de Maxas aussi et il ne sut exactement pourquoi, bien qu'il ait une petite idée, il ressentait faiblement les sentiments d'Estarah et de Flehta. Roag semblait être arrivé au pardis depuis les enfers, son visage exprimait un mélange de frayeur et d'indicible bonheur. Du moins c'est ce qu'il semblait. Le soulagement qu'Hait'nir avait ressentit céda tout à coup place à la joie lorsque l'assassin caressa la crête de Nyant. Tout allait bien, la sensation était merveilleuse, Roag était vivant, tout le monde semblait bien aller, ceratines choses semblait même aller mieux que d'autre. Il jeta un coup d'oeil à Estarah et Maxas toujours enlacés. Se laissant envahir par ce bien-être mutuel qui oblitéra même son envie de vengeance il leva la tête vers le firmament et souffla son jet de lumière qu'il transforma grâce à la magie en une pluie iridescente de petits cristaux. A peine calmer il tourna sa tête dont les yeux s'opacifiait à cause des larmes:

*Comment peux-tu être aussi cruel de nous avoir fait peur comme ça ?!*

-Euh, oui, je....
Sans pouvoir le comprendre, en un sens, Roag se sentait ému comme jamais il ne l'aurait cru. Avant, il avait toujours considéré la mort comme quelque chose de simple, de subit et de froid. Il s'était juré de ne jamais succomber à la faiblesse de perdre son sang-froid devant cette fatalité. Mais à présent... Il ne savait trop que penser. Il ne préférait pas songer à cela pour l'instant. Il ne préférait pas songer à rien du tout. Durant cette instant, où les cristaux de lumières s'éfaçaient doucement au gré de la brise juste comme ils allaient toucher l'herbre sur le sol, il sut qu'ils étaient inexplicamlement liés pour toujours. Puis, il leva les yeux vers Maxas.

-C'était toi?, devina-t-il intuitivement. Car il savait bien que normalement, il ne serait plus de ce monde. J'immagine qu'un merci pour la deuxième fois ne serait pas trop... trop.

En fait, il se demandait quel était l'étrange manière que le dragonnier avait usé pour le ramener au pays des vivants. Car il se doutait bien que ce n'était pas qu'un simple tour de magie. Mais il préféra mettre de côté cette question, de douloureux souvenirs trop récents dominaient encore son esprit. Puis, vivement, il se tourna vers la nouvelle venue qu'il avait cru entrevoir s'asseoir contre un arbre. Pressé de changer de sujet, il ne laissa pas le temps à Maxas de répondre qu'il lança à l'assemblé;

-Narek. Je vous pr... Euh, voici Narek. Elle heum, elle vient de Féeris. C'est une Elfe, et c'est un ami à moi qui me... Enfin, je ne sais pas, mais c'est un ami qui me l'a confié.

Comme il put se rendre compte par ce qui sortait de sa bouche, il était encore un peu ébranlé. Peut-être encore pour un petit bout de temps...

Deviant que Roag préférait éviter toutes allusions a sa récente mésaventure, il s'éloigna d'Estarah et alla vers la nouvelle elfe

-Bonjour, je m'appelle Maxas, ce qui s'est passé en peu de temps a du te parer étrange mais ce n'est pâs habituel

Puis il reprit

-Enfin, ce n'est pas grave d'habitude. ajouta-t-i avec un sourire charmeur, ce qui déplut a Estarah

Tak’rïn rendis son sourire au guerrier mais avec, visiblement, beaucoup moins d’entrain.
L’homme tentait de la mette en confiance, mais cela ne marchait que moyennement, ces dernier jour avait été dure pour elle et tant qu’elle ne trouverais pas un moyen de se débarrassé de cette chaînette qui entravait ses pouvoir elle serait aussi faible que n’importe qu’elle humanoïde et cette seul idée suffisait a soufflé le peu de réconfort que l’homme voulait lui communiqué.

Elle posa un regard envieux a ses frères saurien, se retenant de justesse de leur ouvrir son esprit. Elle aussi était dragon, même si, d’après l’homme-de-l’arbre les pouvoir dont elle disposait était bien inférieur a ceux de Féeria ou ceux du monde des dragons.
Sous sa forme originelle elle avait beau être doué aux corps a corps elle n’égalerais jamais par l’étendue de ses pouvoir les autres dragon, car eux pouvait contrôlé la magie alors qu’elle, mis a part son dont, elle n’en connaissait rien, ce n’était pour elle qu’une des nombreuse essence de l’esprit qui lui échappait complètement.

Elle refit le tour des personnes présentes et son regard fit par s’arrêter sur Roag, un nouveau sourire passa brièvement sur ses lèvres, a l’attention de l’assassin.

[HRP : Veillez me pardonner, mais je n’ai pas axait à Internet autant que je le désirerais, aussi m’est-il quasiment impossible de posté en semaine, si vous établissait un ordre, ne m’incluez pas dedans, je me contenterais de posté quand je le pourrais. Pour la destination future je vous laisse le soin de choisir, de toute manière Narek se contentera de suivre pour l’instant.]

HRP//En faite h'attendais juste ta réaction, j'éspérai que tu nous offirrai la possibilité de t'aider , comme ca on n'aurait eut une quete^^
pour l'ordre, j'en ai jamais suivi xD je post quand ca me semble le bon moment

Maxas aperçut le sourire de l'elfe envers Roag

*En voila un qui doit etre aux anges*

Puis il se retourna vers ses compagnons

-Mes amis, puisque tous le monde va bien, je propose de partir d'ici avant que d'autres drows nous tombent dessus!Avez-vous envie d'aller a un endroit précis ou bien nous partons a l'aventure?

En réalité, Maxas n'attendait que ca: partir loin d'ici et ce forger une nouvelle vie avec hait'nir, apres tous, mieux valait vivre comme il l'était maintenant qu'avec une vie passé, qui ne lui plairerait peut etre pas...Ou pire encore, qu'il eut vécu une vie ou il commettai les pires atrocités, et qu'il adorait ca...Il avait vue des bribes de massacres dans ces reves, et il avait toujours eut l'impression qu'il était au centre de ces massacres...


HRP//: Vous pouvez faire suivre Maxas comme vous voulez^^

Si Flehta avait été humanoïde, il aurait sourit. Ces paroles lui rappelaient celles de Estarah, dans la forêt.
Cette dernière regardait, songeuse, la ligne sombre de l'horizon.

" Je vais tenter de retrouver ma famille, dans la Forêt des Elfes." répondit Estarah

En effet, elle comptait retourner là bas aussi pour résoudre le problème de Nyant.
Mais, quand elle rpoposa son idée au dragonneau, il répondit d'une voix assurée, projetant sa pensée de sorte que tout le monde l'entende :

" J'irais où il ira, car je reste avec lui."
" Avec qui ?" demanda l'Elfe, plutôt étonnée
" Avec Roag."

Un silence suivit ces paroles...

Quand Roag sentit l’esprit du dragonneau et sa réponse, il sentit une douce chaleur réconfortante l’apaiser complètement. Il se sentait très honoré.

-Je serai heureux de ta présence, Nyant, murmura-t-il, ému.

Entre ces émotions, l’homme songea à l’idée de partir définitivement d’ici. À vrai dire, il aurait dû être incertain. Ce monde à lui, le seul qu’il avait connu, c’était la ville, Féeris : les coins sombres dans les ruelles incertaines, les innombrables dédales de l’immense cité qu’il connaissait comme sa poche, les trappes secrètes pour de cacher des gardes, les fuites par les toits, les nuits bien arrosées aux tavernes… Mais sans une hésitation, il répondit à Maxas, avec un soupçon de haine à peine audible dans la voix.

-Je part moi aussi. Je ne désire rien de plus que de quitter cette ville.

En réalité, cela coûtait cher à Roag de prononcer cette phrase. Partir, c’était quitter… C’était quitter cette… Cette traîtresse. Il la détestait de tout son âme, et ce, depuis longtemps. Mais, même s’il refusait de se l’admettre, son cœur se pinça à cet instant ou il s’apprêtait à la quitter définitivement.

-Ce serait peut-être une bonne idée d’aller du côté des Elfes… Ils pourraient peut-être aider Narek. Je ne sais pas exactement ce qu’il ne va pas, mais en tout cas, on peut essayer. De plus… Un assassin, dans un groupe, ça peut être parfois utile…

Ayant retrouvé son humour... particulié, Roga se plaça entre les Elfes et passa ses bras sur leurs épaules en souriant. Il se tourna vers le dragonneau et lui lança un clin d'oeil complice.

-Par contre, est-ce que ces dragons, même si j'éprouve le plus grand respect pour eux, seront capable de tous nous transporter?

Nyant repondit au clin d'oeil de Roag par un petit ronronnement.
Cependant, Flehta demanda :

" Hait'nir, Maxas, où comptez-vous aller ?"

Maxas répondit a la question de l'elfe par sa réponse habituelle

-La, où la vie me ménera... Puis il se reprit en souriant Enfin, je veux dire que rien ne me retien ici, et si vous voulez toujour bien de moi, je me joindez volontier a vous Et toi hait'nir?

// HRP: ça me fais rire, à la base, Roag est un assassin, profiteur, pervers, malpoli, insolant, et pourtant... On l'aime tellement! //


Pendant que Maxas posait sa quesiton à Hait'nir, Roag profita du comportement un peu innatendu de la jeune Elfe. Ce ne lui déplaisait pas top! Peut-être qu'elle voulait lui faire des avances? Hé, hé! Comme résponse à ce qu'il croyait être un ''message'', il promenna une main lourde le long de don dos quelques secondes avec une certaine insistance.

Puis, il entr'apperçut par-dessus Narek une gibecière qui semblait fort chargée. Il tendit la tête, et regarda. En fait, il ne voyait pas grand-chose, le rabat couvrait le mystérieux contenu du sac. Intrigué, il dessa son étrinte des demoiselles et se tourna vers elle.

-Hum... Avant de partir, puis-je jetter un coup d'oeil à votre besace, charmante Narek?

Sans vraiment attendre de réponse, profitant de l'incapacité de la jeune fille de parler (selon lui, évidemment), il s'approcha du sac, curieux.