Suite de "Halte à la lisière de la forêt"

Elle se sentait bien…c'était étrange, elle avait l'impression de…flotter! Comme c'était agréable! Et puis la magie ne s'échappait plus de la blessure et le sang s'en écoulait que par un mince filet qui colorait ses vêtements. Elle en avait oublier la douleur et nageait dans un univers flou et cotonneux.

C'était ça la mort? Alors elle allait rejoindre la pensée universelle? Ou peut être allait-elle rejoindre Naël? Cette pensée lui plût, elle n'avait pas "vue" son frère depuis tellement longtemps. Depuis que ses parent lui avait annoncer qu'il était partit a la Grande Chasse en fait. Depuis elle n'avait plus avec lui que des contacts fugace. Il lui manquait…Et puis elle se souvenait de la promesse qu'ils s'étaient faites. Naël…

L'ombre du majestueux dragon qui peuplait ses souvenirs se profila devant elle. Il émanait de lui une force si chaleureuse… elle se souvenait des caresses et des tendre baiser qu'ils avaient échanger a l'ombre du grand arbre après la chasse. Elle se souvenait de sa voie douce et rassurante qui avait le dont de sécher ses larmes. Et de son esprit toujours auprés d'elle ou qu'elle soit.

Elle sentit une présence et rouvrit les yeux, Roag. Roag était la… Roag… Il ressemblait un peu a Naël avec ses aire mystérieux et pourtant si gentil mais il avait les yeux de son père. Le regard de l'elfe se révulsa, elle ce laissa entraîner dans les limbes.

Ils se tenaient la, fièrement dresser devant elle. Immobile comme des statues. Pris dans la roche d'un noir d'ébène. Certain les ailles déployée, la gueule ouverte semblait prêt a s'extraire de la roche, d'autre au contraire attendait patiemment leur libération. Tous portait, comme elle, des pierre enchâsser entre leurs écailles dont les lueurs, donnait a l'endroit une atmosphère féerique.
Un nom s'imposa a son esprit, ce lieu, elle le connaissait, c'était le grand Concile.
Alors elle était morte? Vraiment morte? Elle allait passé les portes et rejoindre la pensée universelle?
Une ombre derrière elle la fit se retourner. Le dragon la dévisageai avec tendresse, ses écailles comme celle de toute les statues était d'un noir profond, mais les pierres qui parsemait son corps était fait d'améthyste. Rïn sentit ses yeux s'embuer de larme. Ce n'était pas elle qui allait mourir c'était sa mère! Mais pourquoi était elle ici alors?

La douleur la ramena soudainement a la réalité. Roag venait d'empoigner le manche de l'épée et s'appétait a tiré dessus, pour la retirée. Avait il conscience de ce qui se passait? Sa connaissance de la magie lui permettait-il de s'apercevoir qu'en empoignant le manche de l'arme il avait réveiller le terrible pouvoir de l'épée? Sentait-il qu'il était sur le point d'aspiré l'âme de la dragonne?
Narek gémit. Elle ne pouvait rien faire. Elle savait qu'il fallait retiré l'épée. Son regard d'or ce posa sur Roag. N'y avait ils pas une autre solution? L'assassin tenait toujours l'épée, aspirant peu a peu tout ce qu'il trouvait de la dragonne Rïn tentât de minimiser les dégâts en donnent tout ce dont elle croyait pouvoir ce passer. Tout ce qu'elle donnait disparut dans l'épée pour réapparaître ailleurs…sûrement dans Roag…peut être…

L'assassin retira enfin l'épée. L'elfe cria. La magie de l'arme cessa. Et la douleur embrasa l'esprit de Narek qui pour y échapper ne trouva rien d'autre que de retourner auprès du Concile…Auprès des morts.

Laës, puisque c'était ainsi qu'elle ce prénommait dans le monde mortelle, se penchât vers elle.
Elle devait partir? Elle ne la reverrait plus? Mais si elle partait, ils en seraient tous affaiblie! Ils ne seraient plus que cinq a assurer a pérennité du Souffle! La mère ne lui laissa pas le temps de se poser plus de question, elle la prit sous son aille dans une étreinte pleine de douceur qui balaya les doutes de le jeune dragonne.
Mais bientôt le grand Concile fut parcouru d'un frémissement, les dragons, un a un s'animèrent, ouvrant les yeux qu'ils avaient de la même couleur que les pierres entres leurs écailles.
Il se tournèrent vers Laës et semblèrent l'appeler de leur vœux, la dragonne y répondis par un grondement et se leva pour les rejoindre.

*Attend!*

La dragonne se figea. Se tourna vers elle puis inclinant brièvement la tête, lui fit ses adieux. Rïn voulue la rejoindre, la retenir mais l'un des dragons de pierre s'interposa.

Tu ne doit pas intervenir…

Non! Laës ne devait pas mourir! Elle était encore jeune! Elle était l'espoir que la lignée reste pérenne!
Mais la dragonne aux yeux d'améthyste avait accepter son sort. Et quand le grand dragon sortit de l'ombre elle s'inclina devant lui avec humilité. Le seigneur se penchât sur elle et du bout du museau, lui donna sa bénédiction. Le corps de Laës se décomposa immédiatement en fumerolle sombre et disparus aux yeux de sa fille. Laës n'était plus.

Tu a aussi ta place parmi nous…viens…Approche…n'ai crainte…

Flehta sentit le bouclier du Mage noir s'affaiblir sous le coup que lui portait l'elfe hybride.
Le dragon doré eut un sourire tous crocs. Les défenses de Maleficius fondaient grâce aux souvenirs d'Estarah, son bouclier s'affaiblissait et gommait beaucoup de ses forces, et son enchantement ne pourrait agir que dans le cercle formé par le bouclier du dragon.
L'affaire tournait en leur faveur.
Mais, si Maleficius s'affaiblissait, il résistait toujours, t les forces de tout le groupe déclinaient à vue d'oeil. Enfin, de tous, c'était trop dire. Roag semblait faire exeption à la règle.
Etendant une partie de son âme, Flehta tenta d'atteindre celle de l'assassin.
Il eut un sursaut mental en la touchant. Il lui semblait que l'esprit de l'homme était baigné dans une aura ombre et trouble, come les eaux d'un lac qui se serait rempli d'encre.
L'âme de Roag scintillait toujours au dela de cette noirceur, preuve qu'il avait toujours le contrôle. Mais les ténèbres étaient mouvantes et devenaient une fois transparentes, une fois presque opaques.
Elles aussi tentaient de prendre le contrôle. Mais d'où venaient-elles ?
Le dragon effleura chaque personne présente, puis devina la source de cet étrange afflux de noir : l'épée.
L'épée noire que Roag tenait. L'épée maléfique qui appartenait au Mage. L'épée qui aspirait la vie. Et les ténèbres aussi, visiblement.
Mais, à la place du désarroi qu'aurait dû causer cette découverte au dragon, un immense espoir déculpa ses forces. Avec cette épée, Roag pouvait peut-être transpercer le bouclier du Mage, et le mettre hors de combat !
Flehta sentit alors une autre conscience s'enrouler autour de celle de l'home. Il lui fallut quelques secondes pour reconnaître celle de Nyant.
Le dragonneau était perché sur l'épaule de Roag, et observait la bataille de ses yeux bleus, une flammèche tremblotant devant ses naseaux.
Le dragon sentit son bouclier aspirer, encore une fois, une grande partie de osn énergie. Il inspira profondément, puis son esprit s'élança et donna un "coup mental" dans celui de Hait'nir.

* Aide-nous mon ami ! Reviens à toi ! Vite !*

********

Estarah puisait maintenant dans les forces du dragon pour envoyer les slaves de souvenirs sur les murs, bien plus fragiles maintenant, de l'esprit de Maleficius.
Il lui semblait entendre, derrière ces sombres murailles, la mélodie que dégageait l'esprit de son ami Maxas.
Elle ne criait plus, se contentant d'envoyer sans répit toutes les images mentales qui lui venaient à l'esprit. Tous ces moments que lui et l'elfe avaient vécu, dans leurs moindres détails. Au début, l'elfe avait sentit de la répugnance dans l'esprit du Mage noir, mais il s'était très vite détourné pour passer à autre chose.
Et l'elfe continuait. Inlassablement.
Seulement, avec le peu de forces qu'il lui restait, serait-elle capable de libérer son ami, une fois les murailles brisées ?
Elle ne se posa même pas la question...

Maléficius sentait des puissances colossales agir contre lui, mais pour le moment, seul son sortilège comptait:une fois les dragons hors combats, il pourrait prendre tout son temps pour recouvrir ses forces et revenir détruire ses opposants...
......

Maxas sentait sa prison mentale fléchir, les images et les souvenirs d'Estarah étaient de plus en nombreux, et Maléficius ne s'en apercevait même pas! Bientôt, il serait libre, et alors, tous serait fini...a moins que l'envahisseur d'un autre plan soit occupé a autre chose pour se préoccuper de ces souvenirs?

......

L'épée dont aucune traduction en langue féérienne ne peut ribvaliser avec son sens profondément démoniaque continuait a tenter de prendre le contrôle de Roag.mais celui-ci résistais, c'est comme si le mal absolue ne pourrait pas le faire plier...
Elle se sentait seule.Ce n'était pas q'un bout de métal enchanté, cette épée avait une âme propre, développée au fils des siècles par toutes celles qu'elle a absorbée, mais après des siècles de sommeil, elle était désemparée de ne plus sentir la présence de Maléficius...Car si elle a absorbée beaucoup d'âmes, c'est a partir du sang de Seigneur noire qu'elle fut crée.
C'était, en quelque sorte son père, seul être vivant l'apréciant pleinement a sa juste valeur, et capable de l'exploiter pleinement...Ce qu'il fit pendant des siècles...

A quoi bon prendre le contrôle d'un être, si on ne peut être sois même? Elle devait retrouver son maître...Et cet humain pourrait lui être utile....

...

Maléficius accumula la puissance...puis la lâcha.
Un vague d'énergie pure déferla, monstrueusement puissante, remplissant le cercle de protection de Maléficius.

-A présent, goutez a la jeunesse éternelle!

Il relâcha son bouclier, la force de Méfalar avança, mais fut repoussée par l'assaut magique, qui se propagea...et s'arrêta net

-Nooooooon!!! Rien ne peut s'opposer a moi! Pas même vous! dieux parmi les démons! Je suis tout puissant! Je vous offre le plus beau cadeau! Une renaissance! Acceptez le!

Mais le bouclier tint bon, la vague se dissipa.mais l'assaut de Méfalar fut contré.

Maléficius se retrouvait maintenant désarmé et affaiblit face a Fletha et a Méfalar...
Cet a ce moment que le sol vrombit, un cris strident déchirant les tympans:un démon venait de passer la faille, et il était avide de destruction...

Maléficus eut un sourire en coins, et lâcha dans un souffle:

-Votre monde n'est déjà plus que désolation...